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JUILLET l593. 4-»-*
a disnée par M. le president Le Maître, assisté d'un « bon nombre de ladite cour, à M. le lieutenant gene-« ral de l'Etat et couronne de France, en présence « des princes et officiers de la couronne étant de pre-« sent en cette ville, à ce qu'aucun traité ne sé fasse « pour transférer la couronne en la main des princes •x ou princesses étraogers ; que les loix fondamentales « de ce royaume seront gardées, et les arrests donnez a par ladite cour pour la déclaration d'un roy catholi-« que et françois soient exécutez;et qu'il ait à employer « l'autorité qui lui est commise pour empêcher que, a sous pretexte de la religion, la couronne ne soit « transférée en main étrangere, contre les loix du « royaume ; et pour venir le plus promptement que « faire se pourra au repos du peuple, pour l'extrême o necessité duquel il est rendu. Et néanmoins dès-à-« present a déclaré et déclare tous faits faits, et qui se « feront cy-après pour l'établissement d'un prince ou « princesse étrangere, nuls, et de nul effet et valeur, « comme faits au préjudice de la loy salique, et autres «c loix fondamentales du royaume. »
Cet arrest a surpris tous Ies partis : aucuns disent qu'il a été conseillé secrètement par le duc de Mayenne pour suspendre l'élection d'un roy, et prendre ses mesures pour se conserver dans sa charge; d'autres, que le parlement, de son propre mouvement, l'a donné pour conserver les lois fondamentales du royaume, dont ils sont les défenseurs.
[juillet.] Le jeudi premier jour du mois de juillet 1593, au conseil assemblé sur le cardinal Pel ve, où M. le duc de Maienne entra devant six heures du matin, fust
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